Le prix de l'eau (06/2012)

Alors qu'à d'autres endroits de France, une bonne gestion de l'eau permet d'alléger la facture les ménages et de réduire le gaspillage, ici, la situation ne bouge pas. Ces dernières années, en région parisienne, les usagers de l'eau des 142 communes adhérentes au Syndicat des Eaux d'Ile de France et Paris ont vu leurs factures baisser. Je n'irai pas jusqu'à dire que celles-ci aient fondu comme neige au soleil, mais force est de constater des baisses très significatives sur l'eau potable. Le SEDIF a su renégocier avec le délégataire et Paris a transformé sa délégation de service public en régie municipale. Ici et sur l 'agglomération melunaise, la pression de l'eau pèse comme le plomb. Ici, moins on consomme d'eau et plus elle est chère. Ici, le prix du M3 d'eau ne cesse d'augmenter. Sur le territoire du SEDIF, plus on consomme et plus le prix du M3 est élevé (au delà de 180 M3). Ici, pourra-t-on, un jour, mettre en place un tarif social, un tarif de confort et un tarif de luxe correspondant à des seuils de consommation ? Les gros consommateurs participeraient beaucoup plus au coût de la production, de la distribution, de l'exploitation et de l'assainissement de l'eau. Cela permettrait également la préservation de la ressource. Aussi, chaque famille, les plus fragiles, aurait accès à cette ressource. Bien évidemment, si les salaires, les pensions... et l'emploi étaient d'un tout autre niveau , je n'aurais pas parlé du tarif de l'eau. Mais à l'évidence, ici, la passion d'agir divague de ru en ru jusqu'à plus soif . Aux vannes citoyens !!!